Véronique Marmet

Description

Véronique Marmet, acrylique sur toile, Epaves, sign au dos, daté au dos
Dim 80 x 80 cm

Biographie
Je suis né en Suisse en 1969. J’ai découvert la peinture à l’âge de 16 ans. Mon père a reconnu mon esprit créatif et a décidé de me donner son matériel de peinture. Fascinée par la texture et l’éclat de l’huile
peintures, j’ai lentement commencé mon cheminement pour devenir peintre. À l’âge de 19 ans, j’ai quitté la Suisse pour voyager à l’étranger où mon travail allait s’épanouir dans un nouveau mode de vie.

Avoir un studio m’a aidé à explorer les matériaux (sable, ciment, terre et pigments) pour m’exprimer. Dans ma recherche j’ai suivi des cours de céramique avec Anne Campiche à Lutry pendant 2 ans et enfin en 1999, j’ai réalisé un rêve d’enfant : la sculpture, suivi d’une formation par David D’Ambrosio en taille de pierre dans le sud de la France.

Été 2002, j’ai participé à un atelier de métallurgie avec Lewis Hofmann.
Totalement fasciné par ce nouveau matériau, j’apprends maintenant à souder, forger etc… sans arrêter mes recherches en peinture. Le métal est une chose très différente et difficile à apprendre pour moi. C’est exactement le contraire de la sculpture sur pierre…

Les médias peuvent documenter avec précision ce qui se passe dans le monde aujourd’hui. Les livres d’histoire peuvent nous dire exactement ce qui s’est passé et quand. Mais seul l’Art peut clairement démontrer ce que nous avons ressenti quand cela s’est produit.

Pourquoi le métal, pourquoi la rouille

Les métaux représentent environ les deux tiers de tous les éléments et environ 24 % de la masse de la planète. Ils sont tout autour de nous. Comme tous les éléments, les métaux sont composés d’atomes. La force de ce matériau suggère que ces atomes sont maintenus ensemble par des liaisons fortes dans un
de la même manière, les gens sont plus forts lorsqu’ils sont unis et étroitement liés.

Chaque jour, nous créons des objets fonctionnels en métal. Nous l’extrayons puis le manipulons pour nos besoins, pour fournir protection et abri, pour le transport et le transfert efficace d’énergie. C’est l’une des principales épines dorsales de notre société contemporaine, pourtant elle est là bien avant nous, dans son état d’origine.

De la même manière que les humains ont appris de la découverte d’ossements de dinosaures, nous continuerons à trouver des informations à partir de squelettes métalliques découverts.

Je crois que le métal, comme les gens, s’il est jeté, maltraité, inutile ou mal aimé, développera des cicatrices et des blessures. Le métal avec un objectif qui est continuellement entretenu et nourri a un avenir plus heureux et un
durée de vie prolongée. S’il n’est pas soigné, il deviendra vulnérable et risquera de contracter une maladie. La maladie se manifestera de manière physique. Le métal va saigner et pleurer. Il ROUILLERA.

Transférer des dépôts de rouille directement sur ma toile, c’est en fait traiter intimement cette douleur intérieure ! Par l’observation, mon travail vise à évoquer des émotions qui me sont personnelles, mais aussi
universel.